Un milieu de vie caractéristique

En Provence, beaucoup de noyaux de population sont liés à d’anciennes exploitations agricoles offrant encore des paysages en mosaïque avec un mélange de boisements clairs, de landes, de cistaies, de maquis plus ou moins denses, de pelouses au sein des milieux forestiers, de cultures (vignes, oliveraies, châtaigneraies) et friches.

 


Dans la plaine des Maures
, elle fréquente les pinèdes éparses, les bois de chênes, les maquis hauts peu denses, les maquis bas clairsemés.

La présence de zones ouvertes bien exposées pour le dépôt des pontes, d’espaces enherbés pour l’alimentation et de points d’eau est primordiale.
 

L’espèce n’est en principe pas présente dans les vignes en exploitation et évite en général les milieux très ouverts à sol nu ou à végétation très rase. Elle peut néanmoins les traverser pour rejoindre un habitat favorable. Elle est rare voire absente des forêts denses et peu fréquente dans les zones de maquis dense.

Life_tortue_hermann_39_paysage_var_maures.JPG  Life_tortue_hermann_38_paysage_var_maures.jpg
Illustration d’habitats généralement favorables à la Tortue d’Hermann

 
Au cours de son cycle annuel, la Tortue d’Hermann peut exploiter des habitats assez différents :

► Au printemps, durant le pic d’activité de l’espèce et en automne, elle fréquente préférentiellement les milieux ouverts à semi-ouverts où la strate herbacée est importante
► En été, elle utilise des milieux plus frais et plus humides
► En hiver, elle hiberne généralement au pied d’un buisson ou enfouie sous une litière de feuilles, elle recherche des habitats bien drainés, à l’abri de tout risque d’inondation.


 
La tortue a donc besoin d’une mosaïque de milieux naturels différents ce qui a orienté les mesures de gestion de son habitat au cours du programme Life.