Relâchers de tortues captives

La libération de tortues captives dans le milieu naturel, que ce soit des individus exotiques (Tortue grecque ou Tortue d’Hermann des Balkans) ou non (Tortue d’Hermann occidentale), met en danger les populations sauvages de tortues en transmettant des maladies.


Selon les estimations, les effectifs de tortues d’Hermann captives en France sont supérieurs à ceux des individus sauvages présents dans le milieu naturel.  

Les tortues élevées en captivité sont souvent en contact et peuvent s’hybrider avec des espèces ou sous-espèces exotiques importées (tortues grecques, tortue des Balkans...).

Certains possesseurs de tortues élevées en captivité réintroduisent ces animaux dans la nature. Le lâcher volontaire ou involontaire d’individus d’origine inconnue pose des problèmes sanitaires et génétiques comme la transmission d’agents pathogènes susceptibles d’induire des maladies aux populations sauvages. L’introduction de gènes étrangers aux populations sauvages modifie la structure génétique des populations locales et peut entraîner une mauvaise adaptation aux conditions de vie locales.

 

► C’est pourquoi, il est très fortement recommandé de ne pas relâcher des individus issus de la captivité en milieu naturel.